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Bateau. Suite réfection toit

septembre 2021. Suite des réfections du bateau. Je profite des derniers beaux jours en Belgique pour terminer le toit, le plus urgent. Où il est question de choix de peinture, de prix, de dérouillage, de techniques de pro et de protection du galvanisé

Je ne me préoccupais pas trop du toit du bateau. On avait regardé un bout à nu, il semblait galvanisé (on dit d'un bateau qu'il est choupé quand il est zingué je crois). Voir le premier épisode.

J'avais commencé à faire sauter des éclats, pour faire des retouches comme je l'ai fait sur le reste de l'extérieur (et préparer le bateau à être peint au printemps). Les éclats sautés sur le toit sont devenus des languettes entières. Si je n'avais pas fait cela, la rouille continuait son petit bonhomme de chemin, sous l'apparente couverture de peinture. Voir les photos en bas de page.

Merci aux dieux des rivières de m'avoir montré la rouille qui pointait sur tout le toit.

Il se peut que lors de la dernière réfection en 2017, on n'ait soit pas choisi de primer non-ferreux, soit pas placé le bon primer (pas métal du tout). Des languettes entières de peinture sautent. Sur la face interne de certaines languettes de "peau de toit", on voit bien les petits picotis de rouille, on les voit aussi sur la tôle, enfin mise à nue. Mais ciel, cela voulait dire que le zinc est attaqué même sous la peinture?? . On est sur l'acier à certains endroits. Je ne peux pas traîner pour bétonner tout ça..

J'ai donc fait sauter tout ce que je pouvais comme peinture. Il serait inutile de repeindre en se disant que "ça tiendra bien", Pit a assez insisté pour que j'aille au bout de la préparation, rappelant que je le regretterais si je bâclais. Je le sais, mais merci à lui de me l'avoir rappelé si souvent. Bien sûr, ça ne tiendra pas, ça saute déjà en raclant avec une simple spatule, parfois en tirant aux doigts simplement. Là où ça résiste je laisse.

J'ai donc un toit léopard: une partie en acier, en partie encore zingué, en partie picoté; une partie en ancienne peinture, qui tient bien (voir les photos ci-dessous-). J'ai ensuite poncé à la machine (120) les zones de raccord entre peinture et acier/zinc. Je mettrai du primer non ferreux sur les parties à nu et je poncerai au 120 les parties peintes, pour un peu d'accroche. Pas besoin de poncer les zones métal, elles sont déjà toutes griffées. On y voit les traces de la brosse métalllique utilisée il y a quelques années. On y sent à la main les petites grumelades. ça accrochera bien. En tout cas je crois, je nage dans la nouveauté, que je gère tant bien que mal.

Les primers et peintures sont maintenant fabriqués pour des ignares, comme moi. Le grand père de mon compagnon était peintre professionnel pendant et après la seconde guerre mondiale, près de Bruxelles. Il formulait tous ses mediums, il connaissait bien la matière. Désormais, il y a tant de hobbyistes et les pros sont si détachés de la matière que plus personne ne formule soi-même les mélanges. Tant mieux pour moi! Les primers antirouille sont conçus de telle sorte qu'ils convertissent la rouille automatiquement: plus besoin de sabler (ce serait mieux, je ne le nie pas). Aucun fabriquant n'indique de préparer la surface: zoup, on peint. Il faut bien sûr faire sauter des amas de rouille s'il y a.

Malgré tout, par sécurité, j'ai passé la tôle à nu au convertisseur de rouille avant le primaire, vu les innombrables picotis où le zinc a disparu. Noviciat oblige, j'ai acheté au brico un convertisseur Hammerite qui me revient à +- 100€ le litre. C'est bien fait, ils vendent en petits contenants pour qu'on ne se rende pas compte. Si je compare, apèrs mes recherches, avec le produit chez Recadindustries, spécialisés dans le métal:  +-24€ litre. J'ai découvert au fil des forums que le convertisseur de rouille est de l'acide phosphorique avec additifs. Je peux acheter cet acide chez Brouwland (ou toute coopérative vignerons) ou à la droguerie Le lion à 16€ le litre. j'en aurai besoin pour les accessoires et les 400 lisses en métal du vieux métier Artisat que je répare(rai un jour) - photos sur le blog de tissage. On peut aussi dérouiller à l'acide oxalique, le sel d'oseille que j'emploie pour blanchir les bois, mais il ne forme pas la même couche de phosphates de fer que le phosphorique. Qu'on ne doit donc pas rincer... Comparer ce prix au litre à ce que coûte le convertisseur Hammerite ou Soudal en brico: +-100€ le litre. Plus facile à peindre car sous forme d'une sorte de colle vinylique, mais ça on bricole facile chez soi... C'est pas que je suis radin, mais j'ai un noeud dans le ventre quand on me prend pour un pigeon.

J'ai fait quelques recherches sur les bases sur le galvanisé, je me suis arrêtée chez Hisse et Oh!, et sur ce document-ci: Désordres des systèmes de peinture sur métaux ainsi que sur le forum d'Usinages où des compagnons donnent des infos très pointues. Je voulais entre autres comprendre l'effet de l'acide phosphorique (convertisseur de rouille) sur le zinc, sachant qu'il transforme le fer en phosphate de fer, le "passivant". Il ne faudrait pas que l'acide phosphorique nique la couche de zinc... Entretemps j'ai aussi trouvé un dépôt de brevet par un gars qui a fait tous les tests voulus: pas de fonte de zinc avec l'acide phosphorique.

Type de peinture

Dans la première page ad hoc, je m'aye trompéye: je n'ai pas de laque ivoire en stock, mais du gris. Je dois donc acheter de quoi couvrir 14 m2 en ivoire si je veux garder le même look pour le toit (dont 8m2 pour le toit, en peinture bien plus solide que pour le reste du bateau) et 6m2 ivoire idem qui peut être de la "simple" laque levis.

Je vise une peinture monocomposant et pas bicomposant, pour les raisons déjà exposées. A ce que j'ai compris, on pose les bicomposantes sur une base époxy (qui ne résiste pas aux UVs) on termine par du polyuréthane.

A première réflexion: on ne marchera pas beaucoup sur le toit, mais la peinture doit être résistante aux UVs et aux écarts de température. Tous les mariniers semblent privilégier les laques, probablement pour leur imperméabilité.
Je résisterai à l'envie de fabriquer ma propre peinture (avec les ingrédients que j'ai et les recettes de Kremerpigmente.de). Je dois aussi résister à l'envie de faire des clowneries en peinture, pour m'amuser avec les couleurs. Ce bateau finirait en combi VW d'hippie... £Je pensais donc mettre de la peinture ordinaire pour extérieur, genre v33 3H "haute résistance, haut passage", puisque que le primaire antirouille est bien efficace. Pour le plaisir de réfléchir le contexte, car au final ces peintures haut passage sont au même prix que les peintures monocomposant pour bateaux de bonne qualité.

Maintenant que j'ai vu ce qui se passe sous l'ancienne peinture, j'hésite sur le type de peinture qui viendra s'appliquer sur le primer métal (partie à nu) et sur l'ancienne peinture, sur mon toit en léopard quoi. Et si je peignais à la peinture "tout en un" antirouille? Même si un peu chère. Illogique? En remettre SUR le primer déjà antirouille? Maintenant que j'ai vu tant de picotures rouille SOUS la peinture existante, je suis moyennement rassurée sur la santé du métal de ma caravane sur l'eau. Si des microcraquelures surviennent dans l'ex-peinture que je n'ai pu faire sauter sur le toit, la protection antirouille sera double. Raisonné-je mal? On verra. S'il faut, je refais dans deux trois ans et voilà. Ou alors je passerai du primer sur toute la surface (peinte et à nu) ou juste sur les parties à nu? Puis je reviens à ma première réflexion: peinture ordinaire.

 

 

Pour les parties où l'on marche beaucoup, je ne compte pas utiliser le stock de "laques" (4* 0.75l - gris) que j'ai trouvées dans le bateau : la peinture grise existante au sol marque beaucoup d'éclats; elle ne résiste donc pas aux UVs, aux intempéries, au passage. Je la donnerai à quelqu'un qui en a besoin pour des surfaces moins sollicitées. Pourquoi ne pas utiliser de la supersolide pour sols de haut passage comme la V33 ou une autre? Pourquoi se cantonner aux peintures marines (souvent bien plus chères, près de deux fois plus chères)? Les voisins de ponton me conseillent de l'antidérapante, "Interdeck" d'International, qui contient une "poudre minérale". Je parie que cette poudre est... du sable fin. Je pourrais aussi tapoter du sable fin à la chaussette (voir la photo de Barnard) sur la première couche pour rendre la peinture antidérapante, non? Déjà si elle est matte, c'est un bon plan.

Les forumeurs comme sur Hisse et Ho ne sont pas précis sur ce qu'ils entendent pas "antidérapant". Certaines marques donnent un effet carrément caoutchouté (voir le pdf d'un privé: http://www.latasque.com/Files/2_refection_pont_jouet_920.pdf).. Pour le moment, mon bateau est un Kolléauké, je ne me concentre pas sur l'antidérapant. Je resterai en fluvial de toute façon, c'est moins acrobatique qu'en mer et ce n'est pas un voilier non plus.

NB. Antidérapants, lu sur Hisse etHo: L'accroche utilisée est souvent des particules de silice. Altudeck: polypropylene à sphères creuses qui améliore la suspension dans la peinture. Silice que j'ai encore à l'atelier de céramique: il me suffira de bien mélanger dans le pot, régulièrement.


"Vous aurez donc le choix entre 3 types d'additifs Grip avec lesquels vous pourrez régler la concentration :
1/ la bille de verre : Le résultat rend le grip agressif, assez désagréable au touché (très rugueux), et difficile d'entretien. De plus, l'adhérence de la laque est médiocre sur la surface parfaite de la bille. On observe donc une perte d'efficacité plus rapide.
2/ la particule de silice : Le résultat est plus doux et plus homogène que la bille de verre. L'application par saupoudrage entre deux couches de laque est plus appropriée car la densité du produit favorise le précipité. Sa couleur grisâtre / jaunâtre peut parfois teinter certaines laques.
3/ le polypropylène à sphère creuse (Grip antiskid) : Ce Grip est souvent plus cher mais présente l'avantage de rester en suspension dans la peinture pendant la durée de l'application. Le résultat est très homogène et la couleur blanche du grip teinte moins les bases. La sensation au touché est souvent douce et peu agressive pour la peau et les vêtements. Les qualités antidérapantes sont bonnes. A titre informatif, la concentration a 200g / litre de laque est parfaite pour un pont type Mini 650 ou autres voiliers prenant pas mal de gite.
cf : ces remarques sont aussi valable pour les bases monocomposant, seule la résistance à l'abrasion change. "

Sur les forums, il faut aussi faire preuve de discernement quand les gars commentent les peintures: est-ce pour la coque ou pour la partie haute du bateau? Ils ne sont pas toujours clairs. Pour les oeuvres vives (la partie sous l'eau), on n'utilise que de l'antifouling. Ou bien?

Couleur

En Belgique et en fluvial, on chipote pas sur les tons clairs ou foncés pour la chaleur et le repérage en mer. Mais j'imagine que, pigmentée, la peinture vieillit mal aux UVs et que les éventuels raccords se voient plus. Donc: je reste en beige pour le toit. La coque est bleu foncé, on verra l'année prochaine si je change.

Prix des peintures

Surfaces à couvrir. Toit en couleur ivoire : 8m2, le reste en couleur ivoire : 6m2  -> total 14m2 + antidérapant gris sur le pont +- 5m2

Si on compare les prix, il faut comparer en nombre de couches. Barnard (ci-dessous) applique 3 à 4 couches de primer et 3 couches de peinture. Aussi faire des calculs sur la dilution de la première couche: à 20 ° de température extérieure on dilue de 10%, à > 20° à 5%, à 10° à 15%.

Je note en regardant les prix, ça me servira plus tard.

primaires. Hammerite 'Direct AluZinc' (le nom est clair) n'existe qu'en gris argent et coûte 57€ le litre. Primer et peinture métal Rust-Oleum CombiColor Original 44€ le litre et 10m2/litre. La primer hammerite non ferreux 54€/litre "(nettoie eau savon), 16m2/ litre, 30min hors pouss, 2h recouvrable (source).

NB 26.9: Hammerite ment! J'ai employé hier, en fine couche au rouleau, 1 litre pour moins de 6m2 (pu faire tout le toit, sauf le toit ouvrant).

Je soupçonne le chiffre réel d'être 4m2/litre car j'ai eu la bonne intuition de diluer la peinture au départ. Si je veux deux couches de primaire, la peinture du toit coûte déjà 108€! Avant même de peindre avec les alkydes.

Peintures de finition. Les fabricants se sont passé le mot: quasi toutes couvrent 10-12m2 par couche et par litre, on compte donc 5-6m2 en deux couches. Pour 8m2 de toit et 6m2 reste du bateau (hors pont).

Les laques Levis "pour extérieur" sont à +-40€ le litre. La laque glycéro V33 extérieur: idem. Certaines laques "marines" monocomposant contiennent du polyuréthane, les rendant plus solides (dixit le fabricant; quand je vois l'état du vernis polyuréthane sur mes boiseries extérieures, j'ai un doute: ça craquèle en un an). Sur les forums de mariniers, la marque Toplac semble favorite, comme la marque "International". Leur laque Toplac: 38€ le litre.  "Toplac offre un performance jusqu'à trois fois supérieure à celle des finitions alkydes conventionnelles." (Leur laque "perfection" en bi-composant est vendue à 66€ le litre. Pas besoin de ces budgets, je reste en monocomposant. On verra bien pour la coque, l'année prochaine). La laque métaux Hammerite (lisse ou martelée), qui se passe de primaire, coûte +- 68€ par litre (40€ en gros contenant) et couvre 4m2 par litre. Primer et laque antirouille Levis 'Ferro Decor' : 14m2/l et 52€ le litre. La martelée ou lisse Rust-Oleum 'Combi Color' diluable white spirit: 44€ . Je n'ai pas besoin de ces "tout en un", je veux un primaire par sécurité, en plus de l'acide phosphorique du "convertisseur".

je compare avec un fournisseur pour l'industrie et l'agriculture (penser à tous leurs engins à protéger). Recad industries conseillent alkyd uréthane réf 2809 si choix de monocomposant. Je la prendrais en satiné RAL 1015
5m2/kg -> 2.5m2/2 couches /kg -> 5kg minimum  *  20€ (16.30+taxes) + transport que je compte à 10€ = 120€ ?
NB Recad primer https://www.peinture-recad-industrie.fr/produit/5069/primaire-antirouille-special-alu-acier-galvanise 21.78€ le litre, je regrette mon achat d'hammerite, mais c'est le noviciat qui veut ça. J'ai payé le "prix du couillon", comme disent les architectes, et voilà.
+ leur convertisseur rouille  +-24€ litre https://www.peinture-recad-industrie.fr/produit/5064/convertisseur-de-rouille résine vinylique
ou leur glycéro : https://www.peinture-recad-industrie.fr/produit/12233/laque-glycerophtalique-sechage-rapide 6m2/kg - séchage 15 minutes hors poussière, à cœur plus long
Ne livrent pas hors FR, mais si livraison en magasin, commandé livré J+1

"Toplac: +- 40€/l pour  12m2 une couche, 6m2 2 couches -> 3l calculé large pour le bateau en 2 couches = 4*0.75cl = 160€ (option radin : 120€). Je ne l'utiliserai que pour le reste du bateau hors toit hors pont -> 6m2 -> 1 litre.

Chez peintures Wattiaux à Nivelles, conseillent les marques Sigma (cher, USA) ou Caparol (allemand) pour le fer - seules deux marques parce qu'ils les suivent. Ils ne peuvent pas tout suivre, ils ont besoin à chaque fois (!) d'investir dans une machine à couleurs ad hoc. Un comble! Pour simplement mélanger du pigment et de la colle. Bref. Caparol couvre 15m2/litre, +- 50€ par litre (46.8 ttc par 2.5l) – coloration sur commande à l’instant. Budget pour le bateau complet : 100€ 2 litres.

Combicolor de Rust-oleum existe en ivoire brillant (« tout en un ») : 10.5m2/litre – 44€/l  chez Brico (par ¼ de l)  - besoin de 6 pots de 250ml pour le toit, c'est ce que je choisis finalement. Un coup de fil au Brico voisin, ils les auront dans la bonne couleur dans 2 jours. 66€ pour 2 couches sur le toit (en plus de la primaire non ferreux). Ou si je calcule pour le bateau entier (pont excepté), soit 14m2: besoin de +- 3 litres, soit 132€.

L'Interdeck antidérapante coûte +- 40€ le litre en magasin - toujours gris, mais je pourrais écouter le petit démon des couleurs et m'amuser avec des pigments. Ou des lignes, du graphisme... Le kiwigrip comme antidérapant: cher à 66€ le litre, vendu avec rouleau, mais on vise un effet différent (plus voilier de haute mer). Je garde l'idée de faire l'antidérapant moi-même à base de silice

Vidéo de Barnard

J'ai choisi de ne pas faire appel à un chantier parce que budget, parce que timing, mais aussi parce que j'ai envie d'apprendre. Et de m'approprier le petit engin.

Dans cinq ans, je n'aurai plus l'impulsion de repeindre, puisque le concept n verra bien si on refait tout à zéro, en ponçant les couches jusqu'à l'acier, comme le fait John Barnard, un professionnel britannique, dont je viens de regarder la longue série en 7 épisodes (en sautant de larges plages):

Pour l'instant, je fais mes classes. Je découvre en bricolant, ferai mieux la prochaine fois. A la Barnard. Je démonterai les accessoires, les portes, le bimini etc. Je ferai tout bien, quoi.

Ma procédure sera: réparer les éclats trop flagrants au mastic de finition de carrosserie, poncer au 120 (plus pro, jusqu'au 180-240 - pour le moment je ne vise pas un effet miroir), aspirer, dégraisser, appliquer primaire le plus proprement possible.
Rouleau en mousse : étaler comme Barnard, puis tirer au spalter de qualité. Bâcher éventuellement le temps que ça sèche, pour éviter les poussières et les moucherons. Deuxième couche idem.

Voir aussi chez le même Barnard comment il gère la rouille sur le toit:

 

 

Ou comment deux profannes (UK) repeint son bateau et sable le pont

Voir la partie 1

J'ai vu aussi chez elle comment on repeint la coque en bicomposant ou sa gestion de la rouille



Choix final

J'ai choisi au final:

  • de passer une couche de convertisseur de rouille que j'avais achetéen Hammerite, pour s'assurer la compatibilité avec le primaire (le supercher en magasin brico, l'achat d'acide phosphorique et le détour par le centre de Bruxelles et la droguerie Le lion ne se justifie pas pour les quelques points de rouille qui restent)
  • puis une couche de primaire non ferreux en Hammerite aussi (hors de prix! hélas... )
  • et enfin deux couches de Combicolor de Rustoleum ivoire brillant (66€, compté litrage large - me coûte au final 52€ puisqu'acheté un jour de promo)
  • pour le reste du bateau (hors pont): de la Toplac, besoin d'un litre pour deux couches (+- 40€)
  • et de l'Interdeck pour le pont

Mon programme est donc, pour un travail à deux vendredi sur le toit:

  1. terminer le masticage des éclats trop profonds - mercredi jeudi pour les 3 à 4 couches nécessaires (besoin de plus que les 20 minutes annoncées pour recouvrir chaque couche)
  2. poncer main les rebords du toit et les raccords d’accessoires (peints) – de mercredi à vendredi
  3. poncer à l’eau/papier métal noir les points de rouille – vendredi
  4. couvrir de convertisseur par sécurité
  5. sécher à l’éthanol ou à l'acétone? - vendredi
  6. poncer machine les parties encore peintes - vendredi
  7. laver le toit aux cristaux de soude et savon de marseille, rincer - vendredi ou juste avant de peindre
  8. aspirer - vendredi
  9. passer le primer immédiatement - vendredi

Pour le reste: pont, murs, bords intérieurs, je continue à mastiquer quand il fait beau, tous les éclats du reste du bateau, je ponce soigneusement ensuite, je mets un petit clouch de primaire blanche. Je convertis la rouille quand je la vois. Au printemps, je poncerai le tout au 120 ou à l'eau. Je passerai soit la combicolor s'il m'en reste, soit la Toplac, soit une laque Levis: le prix est le même ou quasi, de toute façon. Il me faut de quoi couvrir +- 6m2, soit un peu plus d'un litre en Combicolor.

Mercredi suivant, je passe l'huile dure que j'aurai fabriquée avec l'huile de tung de Sol-Eco-huile. En attendant je fais les tests de couleur, voir la page ad hoc.

Photos

Rappel de Pit: ne pas oublier sous l'avant-toit. Je promets que je trouve mes notes et le nom précis de cette partie du bateau. Imaginez que j'ai photographié couchée sous l'avancée du toit, au-dessus des essuie-glaces.

Un jour, je démonterai les accessoires sur le toit. Pour le moment... à la volée, à la baraqui. J'ai nettoyé, rectifié les éclats au primer clair. Je poncerai avant de mettre en peinture.

Des zones nues sur le toit, qui avaient été passées au convertisseur de rouille: en cinq jours, ça va vite!

Inventaire pour me rappeler l'évolution: convertisseur d'antirouille appliqué sur les points atteints il y a 3 jours, aujourd'hui la rouille s'étend. Prochaine fois: j'étale le convertisseur partout, en précaution.

Inventaire pour me rappeler l'évolution

Des picotures (?) de rouille sont apparues en deux jours depuis que j'ai fait sauter les languettes de peinture. Le zinc est vieux de chez vieux?

Un jour je comprendrai pourquoi des zones entières de peinture sont quasi soudées à la tôle; et pourquoi d'autres sautent comme rien. A l'avant: le toit ouvrant, bien solide, quasi rien à refaire. je le referai au printemps. C'est la partie arrière qui est en attente.

Devant la porte d'entrée, un petit éclat que je fais sauter pour le poncer, j'insiste et que vois-je? Un paquet de mastic non? Et dessous plein de rouille. Que faire? Tester une petite zone 20cm avant et 20 cm après? Pour évaluer si ça s'est propagé?
Petits accidents de parcours, qui modifient mon planning. Alerte, Pit, que faire?


Quand je dis languettes et lambeaux plus haut, c'est texto...

Question technique 1 à Pit: les outils que j'ai testés pour décaper sans produit décapant le petit bout de bois du toit ouvrant. Rien n'est efficace, il y a plein de creux et de vallées. Décapeur automatique? J'essaierai aux cristaux de soude et farine.

Question technique 2 à Pit: on sait que bois et métal sont ennemis ("ils se battent",dit-on en flamand). Je dois faire sauter le joint du madrier qui fait coulisser la porte d'entrée... certes mais après que j'aurai huilé, comment tiendra le silicone puisqu'il faudra un joint? Afin que le bois ne s'imbibe pas d'eau. Alerte Pit bis! Ma solution de bon sens: faire le joint AVANT d'huiler.

J'imagine qu'en magasin auto on doit trouver du silicone ad hoc, les mécaniciens doivent bien en utiliser dans les moteurs et qui dit moteur dit huile, non?