2 jours après le grattage, des points de rouille. J'ai compris que la couche de zinguage est très fine et doit être perforée à ces endroits-là.

 

Ce sera le plus compliqué à faire: les glissières et le raccord du toit ouvrant (partie basse = c'est du bois).

 

NB. On ne peint pas à n'importe quelle saison, la température importe autant que la pluie... A ne pas oublier.

Choix final

J'ai choisi de couvrir la partie nue au final, après la procédure ci-dessous, avec du primer hammerite pour métaux non ferreux. J'hésitais avec "hammerite direct aluzinc", qui fait primer ET couche finale. Choisi primer, parce que je pourrai mettre la même laque que le reste, sinon différence de couleur avec le reste du bateau: j'ai 3 litres de laque ivoire).

Procédure, que je note tant que j'y pense sinon j'oublie.

A. Je vais finir de retirer les languettes qui se décollent sur le toit, à la palette. Ce qui colle trop: je laisse
Il reste beaucoup de petits bricolages autour des glissières et des retours de toit mais je dois avoir fini d'ici en deux heures, quitte à les répartir sur deux jours, sans stresser.

B. Je rectifierai avec du convertisseur de rouille les petits points qui apparaissent après que j'ai ôté la peinture (comme sur photo avec flèches)

C. Puis je resavonne le tout. Je rince. Je dégraisse aux cristaux de soude la partie à nu. Pas besoin de poncer, je sens bien les micro-ondulations du zingué.

D. Je poncerai à la machine les parties encore peintes. Les parties rebords et coins: à la main.

E. Tout de suite j'applique le primer ci-dessous, avant que les points de rouille ne reviennent. Au pinceau à rechampir dans les coins, puis au rouleau pour les surfaces plates.
Dilution et nettoyage: white spirit? check...

Ce sera à mon avis sur toute la partie à droite du toit ouvrant et sous le panneau solaire, car le reste à gauche et sur le toit ouvrant tient bien.

F. Si le temps le permet, je pourrai déjà le lendemain ou le jour même peindre au rouleau la couche de finition avec la laque qui reste sur le bateau (beige). Ou j'utiliserai le vaporisateur à peinture que j'ai à l'atelier de céramique, après avoir démonté ce qui doit l'être. Calcul nécessaire du bénéfice de peinture/temps de masquage.

Au moins le toit sera fait pour l'hiver. Fin de printemps suivant: tout le reste du bateau aura été préparé (mastic ou ponçage et primer pour l'hiver), il restera à poncer à la machine puis peindre (rouleau? spray électrique de mon atelier de céramique?). Ce sera donc un petit bateau à taches pendant quelques mois.

Primer hammerite

Détail Primer hammerite chez https://www.mr-bricolage.be/sous-couche/14178-primer-metaux-non-ferreux-gris-hammerite-5410083012077.html

Prix +- 50€ le litre

"Le primer métaux non ferreux gris est un primaire en phase aqueuse convenant aux métaux non-ferreux comme l’aluminium, le métal galvanisé, l’inox, le chrome, le cuivre et le zinc. Il peut être appliqué à l’intérieur comme à l’extérieur et être recouvert des laques les plus courantes.."

Temps de séchage : 30 min
Température d'application : Entre 10 et 25°C
Usage : extérieur
Rendement : 16 m²/L
Recouvrable : 2 h

Primer: je dois prévoir 5m2 à couvrir de primer (la partie du toit pelée)

Laque: je dois prévoir 8m2 à peindre sur le toit. Avec 3 litres ivoire existant dans la cale du bateau, je peux faire 18m2 en deux couches (1l de laque = 6m2 en deux couches.). Il me restera assez pour les parois verticales entre les fenêtres (pas mesuré, il y a peu), pour les rebords sous la balustrade et, la plus grande zone: pour le bloc au --dessus de la chambre: +-2m2 pour le dessus

Autres solutions

En voyant ce toit à nu, je l'imaginais bien huilé (lin), donnant un petit effet corten (alliage ferreux utilisé en décoration, en bardage de tiny-houses, mais pas en naval). Ce qui règle le problème de la peinture régulière. On le fait bien sur des péniches, non? Je dois chercher des photos sur le net.

Synchronie, un fil sur le groupe "Vie fluviale" remonte ce sujet, en montrant une péniche qui a l'apparence toute rouillée.

Je retiens les commentaires de Georges Duprilot: "C'est probablement voulu. Si l'on veut passiver par application d'acide phosphorique, il faut que l'acier soit recouvert d'oxyde de fer (rouille), l'acide transformera par réaction chimique, l'oxyde en phosphate de fer, qui lui, contrairement à la rouille, est étanche à l'air. Cette couche de phophatisation qui est noirâtre peut ensuite être mise en couleur, la peinture ne nécessitant pas de peinture antirouille... Il ne faut pas non plus attendre des mois avant de passer l'acide...
L'acide phosphorique est un acide faible, il n'attaque pas le métal, il transforme la rouille, rien que la rouille. Mais au départ, il faut mettre la tôle à nu, pour avoir une couche de rouille uniforme, partout où il n'y a pas de rouille, la couche de phospate sera trop fine... Il faut rincer et brosser au chiendent (sans forcer) pour enlever le léger voile qui lui est un sel excédentaire et qui empêchera la peinture d'accrocher correctement... "

La couche d'oxyde ne sera jamais très épaisse, j'imagine, et sera sensible aux pluies acides. Quid réfection régulière? Ici, ce ne sera pas possible puisque le toit est zingué et donc inrouillable en gros.

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