Bateau. Réfections, peinture l'extérieur

septembre 2021. Je m'y suis enfin mise, bien conseillée par mon copain Pit et enfin valide après cette forme de paralysie pendant 3 mois: je refais la peinture extérieure de l'Alba.

La bête avait été repeinte en 2017, lors de sa dernière réfection globale, il y a désormais plein de petits éclats. Cinq ans: normal, non?

Je note la procédure pour ne pas l'oublier, et pour la partager avec d'autres néophytes. Les évènements ont fait que je n'ai pu commencer la réfection qu'un an après l'achat. J'ai enfin compris les tenants et aboutissants de la procédure, que voici que voilà. Je n'arrive tout simplement pas à faire ce que je ne comprends pas.

Je vais repeindre calmement zone par zone, sans me presser sans me stresser. Je dois d'abord rectifier les éclats et les points de rouille avant de tout repeindre au rouleau. Pas besoin de spray, je crois (celui que j'utilise en céramique), car les zones sont réduites et surtout très encombrées de fenêtres et d'autres accessoires. Je passerais des heures à isoler les parties à peindre.

Quand j'ai une demi- à une heure de temps libre et quand le temps le permet, je fais des petits morceaux à la fois (les outils à prévoir: en italique, je les ai tous dans un petit bac). Je dois prévoir le temps de nettoyage dans ce laps de temps.

1. Equipée d'une palette, je fais sauter tous les éclats qui veulent bien sauter, dans la laque émail. Dans les tout petits recoins, je le fais au couteau pointu.
   A l'aide d'un papier de verre noir à l'eau (pour métal 120) ou d'une brosse métallique, je ponçouille pour égaliser.
2. Munie d'un petit balai et d'une ramassette, j'élimine les éclats qui trainent. Prévoir sac.
   
3. Au pinceau fin, je dépose du transformateur de rouille sur les zones atteintes de rouille, impossibles à poncer ou à brosser. Attendre 20 minutes avant l'étape suivante sur ces zones-là.
   Je le rincerai à l'eau et au savon de marseille.
4. Dans les creux trop évidents, je ponce au papier de verre, je dépose du mastic de finition de carosserie, à la palette de caoutchouc: c'est très dense, ben oui mastic tiens. Deux à trois fines couches. En raclant soigneusement les débords (c'est tout ce que je ne devrai pas poncer). A 20 minutes de distance, avec ponçage léger entre les passes.
   Prévoir une palette solide pour racler les bords de la palette de caoutchouc, afin qu'ils restent bien nets. Un petit bout de bois pour tout récupérer.
5. A l'éponge de vaisselle savonnée, je nettoye au fur et à mesure toutes les zones brossées, poncées, mastiquées ou couvertes de transformateur de rouille.
   Avec une vieille chaussette, je sèche.
6. Je peins les éclats et masticages directement du primer antirouille - rouf, rouf, puisque ce sera poncé avant la couche finale de toute façon.

Chaque opération peut être faite en plusieurs jours, si le temps change ou mon envie se porte sur une autre activité - à part le point 5, le nettoyage avant primer, bien sûr.

Sur le toit, la procédure de faire sauter les éclats s'est terminée en pelade générale. On pense qu'ils n'ont pas utilisé le bon primer pour zinc avant de peindre. On tire presque la peinture avec les doigts par longues bandes.

Quand une zone bien déterminée sera finie, je pourrai poncer légèrement à la machine et peindre une couche de laque grise pour le sol et ivoire pour le reste (les pots qui étaient dans le placard: "laque émail"). Vérifier si la laque grise est antidérapante ou pas.

A ma question sur le type de peinture: "double composant ou pas" (lu sur les forums de plaisanciers), Pit répond qu'elle a un gros défaut. Des points de rouille peuvent s'installer, invisibles sous la couche, et ronger le métal en sous-couche.