Tartaruga

Mes habitats légers mobiles

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Tiny house. Ventilation: extracteur, vmc etc

février 2021.

Je n’ai ici que des questions !

Pour émettre le moins possible de vapeur d’eau dans l’habitat : on peut « limiter la transpiration en chauffant très peu et en s’habillant plus. Il faut aussi limiter les douches à l’intérieur, les prendre avec de l’eau plutôt « fraiche », éviter de cuisiner dans le volume fermé, s’interdire d’y laver du linge et, encore plus, de l’y faire sécher » (source https://www.build-green.fr, Claude Lefrançois).

Dans ces micro-maisons mobiles il ne suffit pas d’ouvrir les menuiseries deux fois dix minutes par jour, comme je le fais dans ma maison fixe, pour éviter la condensation et les moisissures ; car on étanchéifie les tinys au vent par le pare-pluie et le frein vapeur. Résultat : plus de vapeur à l’intérieur et moins de renouvellement naturel de l’air. Il faut donc prévoir une ventilation contrôlée : vmc = ventilation mécanique contrôlée. J’ai beau prévoir une tiny qui ne dégage pas de COV, il faut ventiler, me dit-on.

Ceci n’est qu’une énième question de ma part : si l’on pense bien l’isolation et le confort intérieur, un thermosiphon à l’ancienne ne suffirait-il pas ? En doublant son efficacité d’une aération de deux fois dix minutes par jour. On lui reproche de laisser souvent entrer trop d’air froid en hiver, surtout quand il y a beaucoup de vent, et pas assez d’air en été. Mais il faut ne pas avoir vécu en espace réduit (camping-car, roulotte) pour penser comme le bâti traditionnel : ces volumes se réchauffent et s’aèrent à toute allure.

*Thermosiphon. On installait parfois des systèmes naturels avec prises d’air hautes et basses dans les pièces humides, qui ventilent automatiquement

La limite du thermosiphon dans le bâti traditionnel était que le volume entier de la maison ne se régulait pas bien, raison pour laquelle on a privilégié ensuite les extracteurs, puis les vmc. Mais ici, dans un espace type loft, quelle serait la limite pratique?

En camping-car, je n’ai pas ni vmc ni hotte, je n’utilise que les vantaux d’aération au plafond ou les fenêtres. Et pas de souci de pourriture…

Avec les nouvelles techniques, on extrait de l’air depuis les pièces humides (salle de bains, cuisine …) et on compense par des prises d’air extérieur en installant des grilles sur les fenêtres des pièces sèches (chambres, séjour, …). Cela se fait automatiquement, par gestion du taux d’humidité de l’air. Mais cela implique de la motorisation, de l’usage de l’électrique, non ? Pour un hacker de l’habitat, c’est un peu de l’overkill. Je suis quasi sûre qu’on peut penser autrement la ventilation dans ces petits espaces. Je questionnerai des amis architectes.

Les vmc simple flux sont l’évolution d’un extracteur (aussi appelé « turbulette »), qui est une petite turbine installée, très souvent, directement dans l’épaisseur d’une paroi extérieure et rejetant l’air extrait directement à l’extérieur. C’est une forme de hotte hors cuisine, quoi.

Les vmc sont à simple ou à double flux. Si j’opte pour cette solution, je privilégierai l’extracteur ou la simple flux, car -- je caricature -- je ne souhaite pas respirer de l’air qui a passé par des tubes qui peuvent être chargés en moisissures et champignons divers.



Source image : https://www.build-green.fr/quelles-solutions-pour-ventiler-une-maison-renouvellement-naturel-et-vmc-simple-flux-13/

Lire une série d’articles chez Claude Lefrançois https://www.build-green.fr/qualite-de-lair-pourquoi-et-comment-ventiler/ ou https://www.build-green.fr/quelles-solutions-pour-ventiler-une-maison-renouvellement-naturel-et-vmc-simple-flux-13/ ou https://www.build-green.fr/vmc-vmi-renouvellement-dair-permanent-ou-non/

Le résumé de CL :

“Le coût total de fonctionnement d’une VMC simple flux et du chauffage de l’équivalent de l’air qu’elle aura extrait et qui aura été remplacé par de l’air extérieur possiblement froid, on arrive à 132 + 31 = 163 € sur une année.

Ramené au mois, valeur 2018, on trouve une moyenne de 13,58 €, inférieure à 15 €.

Très sincèrement, il n’y a aucun intérêt à réaliser cette économie qui, dans les faits, permet d’éviter tellement de risques de dépenses que, pour le coup, la comparaison bénéfice/risque est sans appel : n’éteignez jamais votre VMC, même si vous ouvrez vos fenêtres, ce qui vous évitera d‘oublier de la remettre en route”.

NB. J’apprends qu’il existe désormais des fenêtres à oscillo-battant qui peuvent être bloquées à 1mm d’ouverture, créant ainsi une miniventilation naturelle.

Mes questions.

Je n’ai pas encore de réponse à une question : que faire en cas de local inhabité pendant plusieurs semaines, si pas plusieurs mois ; et en quelle saison ?

Autre question: puis-je contrôler moi-même la vmc ou l’extracteur ? En été, par exemple, je voudrais la faire fonctionner la nuit mais pas le jour. Je suis très incommodée par les bruits, au point que je balaye plutôt que je n’aspire. Faire tourner ce petit moteur en permanence m’enchante peu.