Tiny house. Pourquoi vivre en micro-maison mobile

février 2021. Parmi les motifs qui poussent à construire une tiny : les préoccupations pour l’environnement. Et pourtant, je ne citerai pas dans ce document l’empreinte carbone. Je ne serais pas écolo ? Que nenni !

Peu de mes camarades préoccupés de la santé de la planète savent que la transition énergétique a été prise en hold-up depuis une quinzaine d’années par les multinationales. Elles y trouvent plein de nouveaux marchés et n’ont aucune intention de réduire le productivisme ou de favoriser les productions locales. Je résume ici un dossier bien plus long, que j’ai repris sur mon blog sous le terme « Le Green new deal ou les escrologistes ».

Si vous réfléchissez un peu au sujet du « carbone toxique », vous vous rendez compte que le carbone est essentiel à la vie sur terre. Et que, très subtilement, les COPs 21 et autres, qui sont noyautées par l’industrie, ne se réfèrent qu’au carbone dans l’absolu, sans qualifier son essence profonde. Exemple cité dans mon dossier « Le bœuf émissaire » : le carbone qu’émet le bétail est du carbone vivant, qui est recyclé et ne peut en aucun cas être mis sur le même pied que le carbone des énergies fossiles. Mais il est tellement plus confortable pour un industriel d’incriminer le bœuf dans le cadre du réchauffement climatique ! Il fait ainsi passer tous ses desiderata, sur le dos du bœuf : continuer à polluer, mais avec un joli costume vert ; ponctionner des taxes « environnementales » sur le pauvre citoyen qui est déjà à sec ; poursuivre dans l’idéologie du progrès et de l’accaparation des terres, bref tout le délire néocapitalistique.

Pour comprendre l’impact du carbone dans la construction, un article traduit en français : « Le carbone n’est pas l’ennemi , entrevue avec William McDonough »

-> https://www.build-green.fr/durabilite-le-carbone-nest-pas-lennemi-william-mcdonough/