Tiny house. Concevoir la micro-maison mobile selon le lieu final
février 2021.
Contrairement au bâti fixe, on ne sait où va atterrir la tiny :  faut-il la concevoir pour le climat de Toulouse ou celui de la côte  belge ? La conception climatique sera toute différente, le mode de  chauffage aussi. Si vous l’avez conçue comme une chambre d’ami supplémentaire,  à installer dans le fond du jardin, pourra-t-elle être vendue comme maison pour  un couple plus tard ? Quelle utilité d’y prévoir de l’autonomie ?  Voulez-vous une tiny nomade ou sédentaire ? 
            Ces choix sont essentiels avant même de choisir la structure, les  dimensions, les finitions. 
Nomade actif, intermittent ou sédentaire
C’est la question à se poser avant de commencer, car plusieurs paramètres  en découleront. Comptez-vous circuler comme un camping-car ? Ce serait le  nomade actif. Voulez-vous la *possibilité* de bouger tous les six mois, d’un  lieu à l’autre ? C’est le nomade intermittent. Savez-vous déjà l’endroit  où vous poserez la micro-maison mobile, sans volonté de la changer  ensuite ? Si vous êtes nomade actif, la tiny devra rester petite en  longueur, par exemple.
            La tiny peut être achetée ou construite, remorque comprise ou sans  remorque. Imaginez que vous voulez la laisser dans votre jardin et ne jamais la  déplacer. Quel intérêt de posséder un chassis roulant permanent,, immatriculé,  passé au contrôle technique annuel, qui plombera en outre votre projet  d’environ 5000€ ? La tiny peut être déplacée par camion et reposer sur des  plots en béton.
            C’est le genre de première question qu’un constructeur vous posera.