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Mes habitats légers mobiles

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Tiny house - Intro

février 2021. Je viens de passer de longues journées à imaginer ma cabane roulante, la tiny house que je fais construire cette année. Par un curieux concours de circonstances que je n'expliciterai pas, début février j'ai accéléré l'étude du dossier et les choix de forme, matière, contenu, etc. J'ai fait un crash course en matière de bâtiments en quelques jours. Quelle épopée!

Je m’inspire des projets d’autre constructeurs, j’y ajoute mon expérience de vie en camping-car ou sur le petit bateau (vedette hollandaise). C’est l’historique de ma propre recherche.

Comme dans mes livres de cuisine et de nutri, j’ai rédigé ce document comme un récit de mon périple : lesquels de mes réflexions et de mes choix pourraient aider d’autres novices à débroussailler le terrain.

Ce ne sont que mes notes personnelles,

ne prenez pas ce qui suit pour un tuto…

Comme dans mes livres de cuisine et de nutri, je ne conçois pas ce livre comme un dictionnaire où je redéfinis tous les paramètres dès le début. J’imagine que vous êtes déjà informés a minima sur le monde des micromaisons mobiles ou tiny houses. Ce domaine a tant le vent en poupe que les blogs et les sites fourmillent désormais, même en français.

Pour les tout tout nouveaux débarqués dans le monde des micro-maison mobile, imaginez que vous êtes dans une roulotte de gitans, mais à plafond très haut – ce qui permet l’illusion d’un second étage. On est alors aussi mobile qu’une roulotte, avec une plus grande impression d’espace.

Chacun de vous est à un ou deux clics d’un possesseur de roulotte ou de tiny : le mieux est de visiter pour se faire une idée. Le conseil de bon sens serait de louer une tiny pendant une semaine au moins avant de se décider. Mais les offres de location sont peu communes.

Les vidéos sur le net sont (involontairement) trompeuses, elles donnent une sensation de plus grand volume qu’il n’y en a en réalité.

Des livres et des sites posent des questions essentielles, comme :

  • Faut-il autoconstruire sa Tiny House soi même ou la faire construire
  • Combien coûte une Tiny House en auto construction ?
  • Combien coûte une Tiny House réaliser par un professionnel ?
  • Combien de temps met-on à construire une Tiny House ?
  • Faut-il un permis spécial pour tracter une Tiny House ?
  • Pourquoi mettre des roues à ma Tiny House si je la sédentarise ?
  • Quels sont les habitats alternatifs autres que les Tiny Houses ?
  • Faut-il adopter un mode de vie particulier pour vivre en Tiny House ?
  • Quel est le cadre légal pour les Tiny Houses et Loi Alur, que faut-il savoir ?
  • Quel aménagement intérieur choisir pour ma Tiny House ?
  • Acheter une Tiny House d’occasion est-ce une bonne idée ?
  • Quel véhicule peut tracter une Tiny House ?
  • Peut-on vivre dans une Tiny House avec des enfants ?

Réponses dans « Questions à se poser avant d'acheter une tiny house » chez https://www.matinyhouse.com/acheter-une-tiny-house/quelques-conseils et https://www.matinyhouse.com/tiny-house/questions-frequentes

Les questions que je poserai  au constructeur sont indiquées en turquoise, décalées vers la droite.

Je ne répondrai pas ici aux questionnements récurrents, quelle utilité de doubler ce qui est déjà si bien fait ?

J’aime les blogs anglophones car ils sont très concrets, souvent pédagogues. En route pour un traducteur automatique et le site de The tiny life. En particulier la check list https://thetinylife.com/ryans-tiny-house/tiny-house-building-checklist/, dont je reprends la partie 1 “Phase 1: Before You Build Your Tiny House” Phase 2: How to Build a Tiny House – Construction

Planning Your Tiny House:

Sourcing Tiny House Components

Je ne répondrai donc pas ici aux questions basiques. En revanche, je transmettrai ma vision très personnelle de ce que je veux faire ainsi que les mille et une questions que l’on peut se poser au début de l’aventure, questions que l’on devrait poser au fabricant si l’on fait construire.

Comme en cuisine saine, mon dernier domaine de compétence, je repense tous les conseils en gardant à l’esprit quelques paramètres de bon sens.

Dont le premier est celui-ci : tout comme un diététicien est formatté par les colloques et les infos des labos, et semble proposer du prêt-à-porter lorsque vous attendez du sur mesure en conseils alimentaires, les hommes de métier du bâtiment sont tenus au courant par les représentants des industriels du bâtiment. Ce sont eux qui les informent, qui passent les voir, qui leur envoient de la doc’. Pas étonnant qu’on a l’impression de voir défiler des « modes », des vagues de « passion bambou » ou « double vmc ». Les artisans se sentent en outre couverts par les garanties de leurs fournisseurs, raison pour laquelle ils emploient leurs arguments. Et c’est bien compréhensible.

On peut aussi me comprendre quand j’attends une analyse pensée, réfléchie, hors cadre commercial éphémère.

Je passe pour une enquiquineuse dans tous mes domaines de prédilection, la cuisine et la santé en premier lieu, car j’interroge souvent les fondations de procédures. C’est ainsi que, lors des chimiothérapies il y a presque 30 ans, le cancérologue m’a répondu avec le sourire : « on n’est pas au souk ici, madame, on ne négocie pas les traitements ». A quoi je répondis « je pose de légitimes questions, c’est *ma* carcasse et j’entends bien comprendre ce que vous lui faites, l’impact des traitements et leur efficacité réelle, sur la durée ». Ce qui s’est terminé par un « bye-bye-cher-ami, j’arrête donc les chimios », vu que, tout brillant qu’il était, il n’avait pas de réponses à mes interrogations.

Ces questionnements m’ont généralement été salutaires. Ce sont eux qui m’ont menée à développer le profilage alimentaire et le principe de nourritures vraies.

Bref, revenons au bâtiment. Je ne prends pas une réponse pour acquise, il faut que je la remette en contexte : que ce soit le choix des essences de bois ou de l’isolant.

Ce livre n’est que la série de questions que je me suis posée autour d’une fabrication de micro-maison mobile. Questions d’autant plus « naïves » que je ne m’étais jamais interrogée sur le sujet, étant locataire depuis toujours.

Si vous n’êtes pas amateur d’un éclairage latéral, ce livre vous décevra. Si vous aimez qu’on revisite les idées reçues, bienvenue !

 

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