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Tiny house et système eau - principes

janvier 2021. Petite leçon de chose pour un apprenti minimaliste. On apprend qu’en ville, en construction classique raccordée au réseau, on gaspille beaucoup d’eau, sans compter qu’on tire la chasse avec de l’eau ptotable, comble de gaspillage et source de la folie épurative de nos villes*.

J’ai trouvé ceci chez un fournisseur :

- le lave-linge : en moyenne 45 à 110 litres par lavage

- un robinet ouvert peut aller jusqu’à 13 litres par minute !

- le lave-vaisselle : 12 litres

- l’arrosage du jardin : 4 litres

- le ménage : 4 litres

- la cuisine : 4 litres

Les fuites peuvent peser lourd sur votre consommation. Elles représentent 15 à 20 % de la quantité d’eau utilisée par les ménages.

- un robinet qui goutte, c’est 4 litres par heure soit 35 m3 par an

- un mince filet d’eau : 16 litres par heure soit 140 m3 par an

- une chasse d’eau qui fuit : 25 litres par heure soit 220 m3 par an

Bon à savoir. Le prix de l’eau varie selon les Régions, entre 3,5 et 5 € le m³. D’ici 2020, certaines prévisions estiment que le prix de l’eau pourrait grimper à 6 €/m3

Selon mon expérience, une personne seule en situation nomade (sans lave-vaisselle et sans lave-linge) consomme ce qui suit.

• Une douche est annoncée de 5 à 10L -> en camping-car je fais des douches de 2l

• Une vaisselle annoncée à 2 à 3L * 3 vaisselles par jour-> en camping-car je fais une vaisselle par jour, avec 2l

• Cuisiner (1 à 3 fois par jour) = 1 à 2L -> incalculable, dépend du type alimentaire

• Boire (hors apéritif) = 1L par jour->

Total 6l par jour maximum, dont 4 litres qui finissent en cuve grise par jour

Eau des toilettes : c’est géré avec les toilettes sèches.

Citernes de récupération d’eau de pluie : je m’étendrai plus tard sur le sujet, après les plans. Pour l’instant, je prévois 2 citernes de 215 litres, connectées, dans le local technique. En Belgique, ces saisons-ci, il faut prévoir 800 litres d’eau par an et par mètre carré ( ?).

J’aurai 12m2 de toiture à plat. En théorie, près de 10.000 litres d’eau récupérés sur un an. En réalité, c’est une autre affaire. Je verrai à l’usage, je n’ai jamais pratiqué la récupération d’eau de pluie.


 

* folie épurative de nos villes. Depuis mon stage chez Jozef Orzsagh un peu avant 2000, j’ai gardé un œil sur son site www.eautarcie.com.

Il était un OVNI dans son genre, je me retrouve en lui, toutes proportions gardées. Son analyse de l’incommensurable gaspillage (de bonne foi) par les ingénieurs biosanitaires rejoint mon propre bon sens dans l’alimentaire, via les nourritures vraies. Peu écouté car trop différent de la doxa (classique ou alternative). La phytoépuration est un délire hygiéniste comme un autre, pourrait-on dire. Si l’on sépare les eaux « vannes » ou « noires » (les déjections) des eaux grises et si l’on rejette les eaux grises dans le sol et non dans un cours d’eau, il n’y a plus aucun besoin d’épuration phyto ou autre.

Ma cuve d’eaux grise sera donc inexistante : je récupérerai le flux dans un seau, que je déposerai au pied des arbres ou au potager. La cuve d’eau noire existe encore moins puisque toilettes sèches.

Pour découvrir le raisonnement si juste d’Orszagh : https://www.eautarcie.org/02b.html. Préparez-vous une bonne petite tisane, le site est volumineux et passionnant. Je n’ai pas encore visionné les vidéos de la chaîne https://www.youtube.com/channel/UCuD6J_uoKbEzwNVadrYgIxQ, je ne peux encore rien en dire.